Les neuroatypiques face à l’ennui : éclairage et conseils 🥱

chat qui s'ennuie

L’ennui est parfois douloureux pour les personnes neuroatypiques. A cette douleur peut s’ajouter de l’incompréhension de la part de l’entourage et à de la culpabilité chez la personne concernée. Nous allons explorer les causes de l’ennui chez les personnes neuroatypiques, ainsi que des conseils pour trouver son équilibre.

Les causes de l’ennui chez les personnes neuroatypiques

Il y a deux causes principales à l’ennui chez les personnes neuroatypiques. La première est la surstimulation. En raison de niveaux de dopamine plus bas que la moyenne, les activités très stimulantes peuvent provoquer chez ces personnes un pic de dopamine qui crée une sensation de satisfaction et de plaisir plus intense que chez les personnes neurotypiques. Cependant, lorsque le niveau de dopamine retombe, les activités habituelles semblent fades et sans intérêt, ce qui peut entraîner un ressenti d’ennui, pouvant même à terme conduire à un état dépressif.

Les activités hyper-stimulantes peuvent inclure l’utilisation des réseaux sociaux, la consommation d’aliments ultra-transformés, les jeux vidéo. Il est important de limiter ces activités pour maintenir un équilibre. La surstimulation peut aussi être le résultat de la pratique d’activités qui ne sont pas hyper-stimulantes par nature mais qui peuvent le devenir quand on s’y adonne excessivement, comme le travail, le sport ou les relations sexuelles.

La deuxième cause de l’ennui est la sous-stimulation. Certaines activités peuvent ne pas être suffisamment stimulantes pour les personnes neuroatypiques, ce qui les rend peu motivantes. Il est important de trouver des moyens de rendre ces activités plus stimulantes, comme écouter de la musique en arrière-plan ou diffuser une odeur agréable.

Conseils pour trouver un équilibre

Pour trouver un équilibre entre la surstimulation et la sous-stimulation, voici quelques conseils :

  • Limiter les activités hyper-stimulantes en utilisant des applications de gestion du temps (sur les réseaux sociaux notamment) et en se fixant des limites.
  • Trouver des stratégies pour rendre les activités sous-stimulantes davantage stimulantes, comme écouter un podcast en faisant la vaisselle.
  • Expérimenter différents moyens de combler par soi-même son besoin de stimulation sans tomber dans l’excès, comme chanter dans sa tête ou méditer.
  • Profiter des moments d’ennui pour lâcher le contrôle et laisser la Vie prendre le relais.

Conclusion

L’ennui chez les personnes neuroatypiques peut être difficile à vivre, mais il est possible de trouver un équilibre entre la surstimulation et la sous-stimulation. En limitant les activités hyper-stimulantes, en rendant les activités sous-stimulantes plus stimulantes et en s’autorisant à suivre le courant dans les moments d’ennui, il est possible de maintenir un niveau de stimulation adéquat. Je vous conseille de faire vos propres expériences et d’adapter vos pratiques régulièrement pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous pendant une période donnée.

N’oubliez pas que ce processus peut prendre du temps, alors ne vous mettez pas trop de pression. Trouver votre équilibre est un cheminement personnel qui nécessite curiosité, douceur et patience. N’hésitez pas à vous faire accompagner dans ce voyage si vous en ressentez le besoin 😉

Avec Amour ❤

Sam

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