En ce jour de la Saint Valentin, j’ai envie de vous parler de l’importance de la présence dans les relations .
Attention
Le but ici n’est évidemment pas de se juger, mais de prendre conscience de nos schémas pour les dépasser
Lorsque l’on interagit avec une personne, nos schémas de pensée les plus prégnants s’activent. On va ainsi chercher inconsciemment à attirer son attention, par exemple en cherchant à donner une bonne image de soi, en se plaignant pour attirer de l’empathie, en se montrant distant pour attiser sa curiosité ou encore en cherchant à avoir raison. Malheureusement, en faisant cela, nous lui prenons de l’énergie malgré nous, et inversement.
Nos relations sont ainsi caractérisées par une recherche permanente et inconsciente de domination . On cherche à prendre le pouvoir sur l’autre. Il y a toujours un gagnant et un perdant, mais ce n’est pas forcément toujours le même.
Cela engendre des conflits et fausse les relations, puisque nous ne sommes pas réellement nous-mêmes : chacun∙e est comme possédé∙e par ces mécanismes automatiques hérités de l’enfance. Personne n’y échappe .
Si nous cherchons spontanément de l’énergie par ce biais, c’est parce que nous sommes le plus souvent déconnectés de notre propre source d’énergie. Nous sommes coupés de notre ancrage . Nous passons notre temps dans notre tête et n’avons plus accès à notre être profond et à son réservoir illimité d’énergie.
Pour y remédier, c’est simple (en tout cas, sur le papier ) : il suffit de cultiver la présence, encore et encore.
Si vous n’êtes pas habitué∙e à ce type de pratique, vous pouvez commencer par cet exercice simple : lorsque vous êtes en présence d’une autre personne, à chaque fois que vous y pensez, portez simplement votre attention sur votre souffle, qui entre et qui sort de vos narines . Ce faisant, vous vous connectez à votre propre énergie et donnez moins d’espace aux parts de vous qui cherchent à se nourrir de l’énergie de l’autre. Et c’est très bénéfique pour vous, pour l’autre, et pour la relation .
Bonne expérimentation !
Avec Amour,
Sam