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Si tu lis cet article, c’est probablement parce que tu as reçu un diagnostic et que tu n’arrives pas (encore) Ă l’accepter. Recevoir un diagnostic, câest un peu comme dĂ©couvrir que tu es un.e sorcier.e dans un monde de Moldus : ça peut chambouler ton univers ! Qu’il s’agisse d’un diagnostic de TDAH, d’autisme, de troubles dys, d’un diagnostic de maladie chronique ou de toute autre condition avec laquelle on t’a informĂ©.e que tu allais devoir vivre quelques temps ou toute ta vie, tu es au bon endroit.
Dans cet article, je te propose d’explorer ce vaste sujet qu’est l’acceptation de ton diagnostic. Je vais partager avec toi des clĂ©s issues de mon expĂ©rience personnelle et professionnelle. Mais avant de commencer, sache que –spoiler alert – l’acceptation ne se fait pas en un claquement de doigts. Câest plutĂŽt un chemin sinueux, parfois drĂŽle, parfois compliquĂ©, mais toujours enrichissant. Alors dĂ©tends-toi et laisse-toi inspirer !
Au programme : on Ă©voquera les blocages qui peuvent survenir et les surprises qui peuvent t’attendre, bonnes comme mauvaises, pour que tu puisses aborder ce voyage en y Ă©tant prĂ©parĂ©.e le mieux possible. PrĂȘt.e Ă embarquer dans cette aventure ? C’est parti !
Accepter son diagnostic ou se battre ? âïž
Accepter son diagnostic, une drĂŽle d’idĂ©e ? đ€·ââïž
Accepter son diagnostic, cela peut sembler ĂȘtre une idĂ©e bizarre ! « Si j’accepte, je me rĂ©signe Ă aller mal toute ma vie. » « Accepter signifie ne rien faire » « Est-ce que je ne devrais pas plutĂŽt me battre pour aller mieux/guĂ©rir/m’en sortir ? » « Si j’accepte, rien ne pourra changer ! » Ces idĂ©es ont la vie dure ! Si tu as dĂ©jĂ lu mon article sur l’acceptation, tu connais mon point de vue : accepter, ce n’est pas se rĂ©signer, non ! Accepter, c’est au contraire reconnaĂźtre la rĂ©alitĂ© des faits, reconnaĂźtre que l’on en est lĂ ou l’on en est, et Ă partir de lĂ , ĂȘtre capable de commencer Ă avancer. Accepter permet d’agir avec sagesse plutĂŽt que de nager Ă contre-courant. En fait, choisir d’accepter, câest un peu comme choisir d’ĂȘtre le hĂ©ros plutĂŽt que le mĂ©chant de sa propre histoire. Accepter, c’est arrĂȘter de s’infliger des souffrances inutiles.
L’exemple du TDAH, version fight đ„
Prenons l’exemple du TDAH. Si tu reçois un diagnostic de TDAH et que tu n’acceptes pas ce diagnostic, tu vas chercher Ă te battre contre le TDAH. Le TDAH devient alors ton ennemi, et tu es prĂȘt.e Ă tout pour t’en dĂ©barrasser. Tu focalises ton attention sur tout ce qui te dĂ©range, ce qui a un double effet dĂ©lĂ©tĂšre.
L’effet du biais de confirmation
PremiĂšrement, le biais de confirmation te fait exagĂ©rer les effets nĂ©gatifs du TDAH sur ta vie, et ta rĂ©sistance face Ă ce que tu vis s’intensifie. Tu peux mĂȘme t’identifier Ă certains de tes personnages intĂ©rieurs (notamment celui de l‘individualiste et celui de l’anxieux). Sous l’emprise de ces personnages, il est fort probable que tu te racontes de nombreuses histoires nĂ©gatives sur ce que tu vis et sur toi-mĂȘme, ce qui peut dĂ©grader fortement ta santĂ© mentale, physique, et mĂȘme tes relations.
L’effet du biais de nĂ©gativitĂ©
DeuxiĂšmement, le biais de nĂ©gativitĂ© t’empĂȘche de voir tous les aspects positifs de la situation. Ainsi, tu peux passer Ă cĂŽtĂ© de certaines particularitĂ©s de ton fonctionnement qui t’apportent du positif dans ta vie. Par exemple, tu as peut-ĂȘtre un cerveau particuliĂšrement crĂ©atif. Tu risques Ă©galement de manquer les qualitĂ©s exceptionnelles que tu as dĂ©veloppĂ©es pendant toutes ces annĂ©es pour t’adapter Ă ton fonctionnement, les belles rencontres que tu as faites parce que ton TDAH a impactĂ© ta trajectoire de vie d’une certaine façon, etc. Bref, les cadeaux cachĂ©s.
Au lieu de ça, il est fort probable que tu dĂ©penses une partie de ton temps et de ton Ă©nergie Ă chercher avec un sentiment d’urgence des solutions pour « guĂ©rir le TDAH », et/ou Ă te juger et Ă culpabiliser d’ĂȘtre comme ça, parce qu’au fond, c’est peut-ĂȘtre quand-mĂȘme un peu de ta faute/tu n’as peut-ĂȘtre pas assez essayĂ© de changer. Et d’ailleurs, ton entourage est d’accord avec ça : tu devrais faire plus d’efforts. Le TDAH, c’est toi. L’ennemi, c’est toi. Le problĂšme, c’est toi. Et ça, c’est la porte ouverte Ă la haine de soi.
Si tu te reconnais lĂ -dedans, pas de panique ! C’est comme cela qu’un ĂȘtre humain a tendance Ă rĂ©agir en premier lieu, et ce n’est pas grave. L’essentiel, c’est d’en prendre conscience pour pouvoir choisir une trajectoire plus aimante envers toi-mĂȘme !
L’exemple du TDAH : une autre voie est possible đ
Maintenant, imaginons que tu embrasses pleinement ton diagnostic. Tu acceptes pleinement ton fonctionnement, et tu comprends enfin que tu n’y es pour rien, que tu es juste comme ça. Tu vas tout d’abord te sentir soulagĂ©.e d’un gros poids, celui du doute, de la culpabilitĂ©, de la honte. Non, tu n’es pas coupable d’ĂȘtre diffĂ©rent.e. Tu n’as rien Ă te reprocher. Tu as le droit d’ĂȘtre comme tu es. Il n’y a rien Ă rĂ©parer chez toi. Et une vague de lĂ©gĂšretĂ© envahit ta vie ! đ”
Depuis cet espace joyeux et serein, tu vas pouvoir trouver sur ta route, avec fluiditĂ© et dĂ©tachement, des aides, des pistes d’amĂ©nagement, des ressources auxquelles tu n’avais pas encore pensĂ©, pour adapter ta vie Ă ton TDAH. Le TDAH n’est plus vĂ©cu comme un poids qui t’accable, ni comme un problĂšme Ă rĂ©soudre, mais comme l’une des cartes de ton jeu, parmi d’autres cartes. Un jeu qui est parfait pour jouer Ă la vie telle qu’elle se prĂ©sente Ă toi. PlutĂŽt que de te battre contre le vent, tu apprends Ă naviguer dans la tempĂȘte.
Et la guĂ©rison dans tout ça ? đ©ș
Le TDAH est un exemple « facile », car ce n’est pas une maladie. Par consĂ©quent, on ne peut parler de « guĂ©rison » Ă son sujet. Alors parlons des maladies chroniques, complexes, parfois graves ou au minimum invalidantes, dont l’issue est parfois plus incertaine. Ici, l’acceptation peut sembler encore plus dĂ©licate. « Si j’accepte d’avoir un cancer, ça veut dire que je suis fataliste et que je refuse les traitements ? » « Si j’accepte d’avoir une SEP, est-ce que je ne rĂ©duis pas mes chances de vivre des Ă©pisodes de rĂ©mission ? » « Et si j’accepte mon syndrome des jambes dans repos, qu’est-ce qui va me motiver Ă consulter des thĂ©rapeutes pour prĂ©venir son aggravation ? »
En rĂ©alitĂ©, l’acceptation d’une condition ne s’oppose pas Ă l’idĂ©e de guĂ©rison, ni Ă l’espoir d’une amĂ©lioration, bien au contraire. C’est en reconnaissant pleinement la rĂ©alitĂ© de la situation, en acceptant les difficultĂ©s et les symptĂŽmes tels qu’ils se prĂ©sentent ici et maintenant, que l’on peut agir de maniĂšre juste pour prendre soin de sa santĂ©.
En rĂ©sumĂ©, lorsque l’on se bat contre son diagnostic, on tend Ă s’enfermer dans une quĂȘte pressante de la guĂ©rison, stressante, parfois obsessionnelle, souvent dĂ©lĂ©tĂšre. A l’inverse, accepter un diagnostic, c’est se donner la chance de mieux comprendre son corps, la libertĂ© d’explorer paisiblement les options qui se prĂ©sentent et la possibilitĂ© de prendre des dĂ©cisions adaptĂ©es.
Maintenant que tu as compris l’intĂ©rĂȘt de l’acceptation vs. la lutte, tu es prĂȘt.e pour l’Ă©tape suivante đ : prendre conscience de ce qui peut bloquer le processus d’acceptation.
Ce qui bloque l’acceptation du diagnostic đ§
Accepter son diagnostic peut parfois ressembler Ă une chasse aux fantĂŽmes : il y a des obstacles invisibles qui te hantent et t’empĂȘchent de progresser. Allons les dĂ©busquer ensemble !
Les obstacles frĂ©quents â
Ici, je vais te parler des obstacles que je rencontre souvent en sĂ©ance. Dans mon travail d’accompagnement en thĂ©rapie psycho-Ă©nergĂ©tique, nous dĂ©nichons ensemble les mĂ©moires inscrites dans tes cellules, qui correspondent Ă des conflits internes logĂ©s dans ton inconscient, Ă l’origine des perturbations dans ton expĂ©rience de vie actuelle. En explorant ces aspects, nous te libĂ©rons de ces charges qui t’empĂȘchent d’avancer sereinement sur ton chemin.
Voici donc les principaux obstacles que je rencontre dans le processus d’acceptation (liste non exhaustive) :
Le refus d’incarnation
Chez certaines personnes, le refus du diagnostic est intimement liĂ© au refus mĂȘme d’ĂȘtre incarnĂ©es sur cette Terre. Parfois parce qu’elles ne se sentent pas Ă leur place dans ce monde, parfois parce qu’elles ont l’impression d’ĂȘtre ici sans l’avoir choisi, comme « prisonniĂšres » de leur incarnation. Ce sentiment de dĂ©calage ou de non-appartenance Ă notre monde humain et terrestre peut renforcer le rejet de tout ce qui les ramĂšne Ă leur condition humaine, y compris un diagnostic qui, Ă leurs yeux, vient valider une rĂ©alitĂ© corporelle et terrestre qu’elles peinent Ă accepter. Refuser le diagnostic devient ainsi une maniĂšre de nier son incarnation, une tentative de fuir les contraintes physiques et Ă©motionnelles qui leur semblent imposĂ©es par cette vie.
La question du sens
Pour d’autres, accepter le diagnostic est difficile parce qu’il ne correspond Ă aucune logique personnelle ou ne s’intĂšgre pas dans leur vision du monde. Ce diagnostic, qu’il soit anticipĂ© ou soudain, bouleverse leur trajectoire de vie d’une maniĂšre qui semble dĂ©nuĂ©e de sens. Ils peuvent percevoir cette nouvelle rĂ©alitĂ© comme un coup du sort incomprĂ©hensible, une absurditĂ© qui Ă©chappe Ă toute explication rationnelle. Ce sentiment d’absurditĂ© peut ĂȘtre aggravĂ© par une incapacitĂ© Ă relier cette expĂ©rience Ă leur parcours de vie ou Ă leur systĂšme de croyances, laissant place Ă un sentiment de confusion et de frustration. Pour ces personnes, le diagnostic ne s’aligne pas avec ce qu’elles imaginent ĂȘtre la « suite logique » de leur existence. Cette incohĂ©rence perçue peut mĂȘme remettre en question leur confiance en l’univers, en la vie, ou en leur propre comprĂ©hension du monde, rendant le processus d’acceptation particuliĂšrement difficile.
Les croyances limitantes
Les croyances limitantes constituent un obstacle majeur Ă l’acceptation d’un diagnostic. Nos croyances, profondĂ©ment ancrĂ©es dans l’inconscient, agissent comme des filtres qui conditionnent notre perception et notre interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ©. Elles sont majoritairement hĂ©ritĂ©es de notre Ă©ducation, de notre culture et de nos expĂ©riences personnelles. En sĂ©ance, je rencontre souvent des croyances limitantes sur soi-mĂȘme ou sur la santĂ© en gĂ©nĂ©ral. Par exemple, certaines personnes croient qu’elles ne sont pas capables de faire face Ă leur diagnostic, ou se voient comme un objet cassĂ© qu’il faut rĂ©parer. D’autres peuvent penser que leur condition est irrĂ©versible, associer leurs troubles Ă de la faiblesse, ou encore Ă une punition divine.
Les mémoires traumatiques
Les traumatismes passĂ©s peuvent jouer un rĂŽle important dans la difficultĂ© Ă accepter un diagnostic. Une personne ayant vĂ©cu des expĂ©riences traumatiques tend Ă dĂ©velopper des mĂ©canismes de protection comme le dĂ©ni ou l’Ă©vitement face Ă toute nouvelle source potentielle de douleur ou de vulnĂ©rabilitĂ©. Un diagnostic peut alors rĂ©activer ces blessures anciennes, rĂ©veillant des sentiments de perte de contrĂŽle, d’impuissance ou de peur. Pour ces personnes, accepter un diagnostic peut sembler aussi violent que de revivre le traumatisme initial.
De plus, certains traumatismes, en particulier ceux liĂ©s Ă la santĂ© (maladie grave dans le passĂ© chez soi ou chez un.e proche, interventions mĂ©dicales douloureuses, violences mĂ©dicales …), peuvent crĂ©er une mĂ©fiance Ă l’Ă©gard des institutions mĂ©dicales ou de tout ce qui touche Ă la maladie. Ce bagage traumatique rend donc le processus d’acceptation d’autant plus complexe qu’il exige non seulement de faire face au prĂ©sent, mais aussi de rencontrer et – dans l’idĂ©al – de libĂ©rer les blessures du passĂ©.
La honte et la culpabilitĂ© d’ĂȘtre diffĂ©rent.e
Les ĂȘtres qui se perçoivent comme diffĂ©rents, que ce soit en raison d’une condition mĂ©dicale, d’un handicap ou d’une neuroatypie, peuvent vivre de la stigmatisation, du rejet et de l’isolement en raison de leur diffĂ©rence. Le diagnostic, loin de leur offrir un cadre de comprĂ©hension, peut renforcer le sentiment de marginalisation et dĂ©calage par rapport au reste du monde.
De plus, il est frĂ©quent d’internaliser les prĂ©jugĂ©s sociĂ©taux, au dĂ©triment de sa relation avec soi-mĂȘme. En effet, dans un monde qui valorise l’homogĂ©nĂ©itĂ© et la conformitĂ©, se percevoir diffĂ©rent.e peut crĂ©er de la honte, comme si sa condition Ă©tait une source de dĂ©faillance ou d’Ă©chec.
La culpabilitĂ© peut Ă©galement s’installer, surtout lorsque l’individu a l’impression de ne pas rĂ©pondre aux attentes extĂ©rieures (y compris les attentes des proches) ou d’ĂȘtre un poids pour ses proches en raison de ses particularitĂ©s ou besoins.
Ainsi, accepter son diagnostic implique souvent de se rĂ©concilier avec cette diffĂ©rence, d’apprendre Ă la valoriser et Ă comprendre qu’elle ne dĂ©finit pas la totalitĂ© de son identitĂ©.
Le sentiment de dépendance
En sĂ©ance, je constate que le sentiment de dĂ©pendance est aussi un obstacle frĂ©quent rencontrĂ© sur le chemin de l’acceptation du diagnostic chez les personnes pour qui ce dernier s’accompagne d’une perte d’autonomie. Le besoin de recourir Ă des aides techniques ou humaines pour les tĂąches quotidiennes peut ĂȘtre vĂ©cu comme un choc dĂ©vastateur.
Cette prise de conscience gĂ©nĂšre un sentiment d’inadĂ©quation oĂč dĂ©pendre des autres devient synonyme de faiblesse et de perte de contrĂŽle. Cela peut susciter des Ă©motions complexes, telles que la frustration et la tristesse, alimentĂ©es par la peur du jugement social. Demander et accepter de l’aide n’est Ă©vident pour personne et un travail prĂ©alable est souvent nĂ©cessaire pour mieux vivre la situation.
L’anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă l’incertitude face Ă l’avenir
L’anxiĂ©tĂ© face Ă l’avenir est une rĂ©action frĂ©quente chez ceux qui reçoivent un diagnostic. Dans mon expĂ©rience, cette difficultĂ© s’avĂšre le plus souvent liĂ©e Ă un manque de visibilitĂ©. Si l’on choisit de croire fermement en la guĂ©rison, en se battant avec dĂ©termination, on peut se projeter dans futur libĂ©rĂ© de son trouble ou de sa maladie. Ă l’inverse, se rĂ©signer conduit Ă se projeter dans un avenir oĂč notre condition reste inchangĂ©e, ou se dĂ©grade Ă une certaine vitesse. Ces deux hypothĂšses peuvent rĂ©duire l’anxiĂ©tĂ©, mais nous avons vu qu’elles n’Ă©taient pas favorables Ă l’Ă©quilibre sur le long terme.
Ce que je suggĂšre dans cet article -accepter ce que l’on vit aujourd’hui- soulĂšve une question dĂ©licate : qu’en est-il de notre futur ? Cette incertitude peut engendrer un Ă©tat d’anxiĂ©tĂ©, nourri par la peur de l’inconnu, qui bloque le processus d’acceptation.
Le sentiment d’injustice
Chez de nombreuses personnes nouvellement diagnostiquĂ©es, un sentiment d’injustice Ă©merge souvent Ă la suite de comparaisons, que ce soit avec les autres ou avec une version idĂ©alisĂ©e de soi dans le futur. Cette lutte interne peut s’exprimer par des pensĂ©es telles que : « Pourquoi moi ? » et par des Ă©motions et sentiments de colĂšre, de ressentiment et de frustration, qui rendent l’acceptation temporairement inconcevable. Ce sentiment d’injustice peut Ă©galement mener Ă un dĂ©ni de la rĂ©alitĂ©, oĂč l’on refuse de reconnaĂźtre les dĂ©fis auxquels on est confrontĂ©, en espĂ©rant qu’ils disparaĂźtront d’eux-mĂȘmes.
Une fois libĂ©rĂ©, ce sentiment d’injustice se transforme souvent en une grande force crĂ©atrice qui permet d’avancer vers une vie Ă©panouissante qui intĂšgre notre condition.
La peur du jugement et le syndrome de l’imposteur
La peur du jugement est frĂ©quente suite Ă un diagnostic, si bien que pour Ă©chapper Ă la stigmatisation ou Ă la critique, certains individus en viennent Ă minimiser ou Ă nier leur diagnostic, adoptant ainsi un camouflage qui les protĂšge temporairement. Cependant, cette stratĂ©gie les empĂȘche de s’accepter tels qu’ils sont, de reconnaĂźtre et de faire reconnaĂźtre leurs besoins. En restant focalisĂ©s sur l’approbation des autres et en dissimulant ce qu’ils vivent, ils s’Ă©puisent et amplifient leur sentiment d’imposture et de dissonance intĂ©rieure.
En effet, Ă force de masquer sa diffĂ©rence, de faire comme si on Ă©tait dans la norme, on peut en venir Ă se demander si on est vraiment lĂ©gitime, et si finalement, on n’est pas simplement un imposteur. Ce « syndrome de l’imposteur » vient intensifier la douleur Ă©motionnelle, crĂ©ant un cercle vicieux qui complique l’acceptation de sa condition.
Les deuils nécessaires
Accepter un diagnostic nĂ©cessite souvent de faire des deuils : le deuil dâune certaine image de soi (capable de tout faire, plein.e dâĂ©nergie, travailleur.euse, fort.e, autonome, etc.), mais aussi le deuil de certains rĂȘves et aspirations qui ne sont plus rĂ©alistes. Parfois, il peut sâagir de choses simples qui nous paraissaient Ă©videntes jusque-lĂ : avoir un travail, Ă©lever des enfants, conduire une voiture⊠Dâautres fois, il peut sâagir de projets plus ambitieux : faire le tour du monde, restaurer un corps de ferme, devenir pilote de ligne⊠Cette prise de conscience peut gĂ©nĂ©rer une rĂ©sistance, car lâidĂ©e que « si jâaccepte cette situation, je vais devoir renoncer Ă ma vie telle que je lâimagine » peut ĂȘtre dĂ©vastatrice.
Par exemple, face Ă une maladie chronique, il devient essentiel de gĂ©rer son Ă©nergie avec rigueur, en planifiant chaque activitĂ© avec soin. Cela peut impliquer de renoncer Ă des projets coĂ»teux en Ă©nergie ou dâaccepter que certaines ambitions ne soient plus rĂ©alisables pour le moment. Cette transition peut ĂȘtre douloureuse, et il est normal de ressentir de la colĂšre ou de la tristesse face Ă ce qui ressemble Ă des sacrifices. ReconnaĂźtre ces deuils comme tels est un pas crucial vers lâacceptation, car cela permet de rĂ©Ă©valuer ses prioritĂ©s et dâouvrir la porte Ă de nouvelles possibilitĂ©s, mĂȘme si elles sont diffĂ©rentes de ce que lâon avait initialement envisagĂ©.
Un autre regard sur les obstacles đ
Cette liste n’est bien-sĂ»r pas exhaustive, mais elle te donne une idĂ©e des obstacles qui peuvent bloquer ton propre processus d’acceptation. Si tu t’es reconnu.e dans plusieurs items, ne t’inquiĂšte pas : ces obstacles ne sont pas des Ă©checs, mais ils font partie du chemin. La prise de conscience que tu viens d’avoir est la premiĂšre Ă©tape pour surmonter ces dĂ©fis !
Donne-toi l’espace nĂ©cessaire pour ressentir tout cela, mĂȘme ce qui est dĂ©sagrĂ©able. L’acceptation commence par l’acceptation de tes Ă©motions, telles qu’elles se prĂ©sentent, ici et maintenant. Et n’oublie pas que des millions de personnes vivent ce que tu vis actuellement : tu n’es pas seul.e ! Cherche du soutien, que ce soit Ă travers des groupes de parole, des sĂ©ances de thĂ©rapie, des dispositifs d’entraide … Partager ce que tes expĂ©riences avec d’autres peut faire une Ă©nooooorme diffĂ©rence !
Avant de poursuivre ta lecture, je te suggĂšre de prendre une petite pause, lĂ , tout de suite, et d’observer ce que tu ressens, sans aucun jugement. Est-tu en mesure d’identifier quelques unes de tes sensations physiques ?
Remercie-toi de t’ĂȘtre offert ce moment de connexion avec toi-mĂȘme đ
Maintenant, pour t’aider Ă avancer dans ce processus, je vais te partager mes connaissances et observations pour t’Ă©clairer sur ce qui t’attends. Accroche ta ceinture !
Accepter son diagnostic : panorama du processus đ€ïž
Les Ă©tapes les plus courantes đŁ
L’image ci-dessous provient du site formation-craif.org (centre de ressources autisme Ăźle de france).
Ici, je vais illustrer les diffĂ©rentes Ă©tapes en prenant l’exemple concret de mon diagnostic de TDAH.
Le choc, la rupture
Lorsque j’ai commencĂ© mes Ă©tudes post-bac, j’ai rĂ©alisĂ© que les difficultĂ©s que j’avais toujours eues devenaient ingĂ©rables. J’ai fait de nombreuses recherches et j’ai fini par dĂ©couvrir une page web qui dĂ©taillait les caractĂ©ristiques communes des personnes ayant un TDAH. Je me suis tout de suite reconnu dans cette description, dans les moindres dĂ©tails en fait ! Et cela a Ă©tĂ© un vĂ©ritable choc de rĂ©aliser aprĂšs toutes ces annĂ©es qu’il y avait peut-ĂȘtre une explication Ă mon sentiment de dĂ©calage. Le choc venait du fait que ça expliquait tellement de choses dont je m’Ă©tais toujours cru responsable. Des choses que j’avais essayĂ©es de changer en vain ! C’Ă©tait presque trop beau pour ĂȘtre vrai.
Le blocage, le dĂ©ni, l’incrĂ©dulitĂ©
Justement, c’Ă©tait trop beau, et le syndrome de l’imposteur est arrivĂ© trĂšs rapidement. J’Ă©tais quand-mĂȘme en premiĂšre annĂ©e d’Ă©tudes, j’avais eu mon bac avec mention, je ne pouvais pas avoir un TDAH. Je n’ai osĂ© en parler Ă personne et j’ai fini par me convaincre que je m’Ă©tais simplement trompĂ©. Finalement, j’ai mĂȘme oubliĂ© totalement ma prise de conscience pendant de nombreuses annĂ©es, jusqu’Ă ce que la rĂ©flexion d’un ami me mette la puce Ă l’oreille.
La détresse, la désorganisation
J’ai alors entrepris les dĂ©marches nĂ©cessaires et j’ai reçu le diagnostic de TDAH (en 2017). Du soulagement que j’anticipais, je suis rapidement passĂ© Ă la dĂ©tresse. Ok j’avais raison, ok je comprends mieux mon passĂ©, mais maintenant, comment vivre avec ça ? Je me sens tellement nul, tellement handicapĂ©. Et si c’Ă©tait de ma faute ? Comment vivre dans ce monde ? Je n’y arriverai jamais ! Je ne veux pas vivre comme ça ! Que faire ? Tout un cortĂšge d’Ă©motions trĂšs dĂ©sagrĂ©ables, et un burn-out dans la foulĂ©e !
La distanciation, l’apaisement
AprĂšs un gros travail intĂ©rieur, me voilĂ plus apaisĂ©. Je ne suis pas encore totalement en paix avec mon TDAH, mais j’y pense nettement moins et je vais beaucoup mieux. Je fais face Ă la rĂ©alitĂ© de façon pragmatique et beaucoup moins rĂ©active.
L’adaptation, la rĂ©organisation, la rĂ©appropriation
J’ai intĂ©grĂ© le TDAH comme faisant partie de ma vie et j’adapte ma vie quotidienne et mes projets Ă mes particularitĂ©s. Mes plans ont changĂ© et je l’accepte. Je prends soin de moi. Je pense Ă mon avenir avec beaucoup moins d’anxiĂ©tĂ©. Le sentiment d’injustice se fait rare dans mon paysage Ă©motionnel. Je dĂ©couvre de nouvelles ressources.
La nĂ©cessitĂ© de communiquer et de s’entraider
VoilĂ , j’ai suffisamment acceptĂ© mon diagnostic pour te faire profiter de mon chemin (je dirais Ă 80% en moyenne (cf. suite de cet article), ce qui n’est pas mal au bout de 7 ans de rebondissements que je t’Ă©pargnerai ici). Aujourd’hui, je parle de mon vĂ©cu, je partage mon expĂ©rience, je transmets mes observations, par exemple en Ă©crivant cet article de blog en pensant Ă un ami A. qui a du mal Ă accepter son diag tout frais !đ
Un processus non linĂ©aire đ
Tomber fait partie du chemin
Accepter son diagnostic, câest un peu comme emprunter un chemin de montagne : il y a des montĂ©es abruptes et des descentes inattendues. Ce parcours vers lâacceptation nâest pas linĂ©aire, et il est tout Ă fait normal de rencontrer des hauts et des bas. Les rechutes, les moments de doute et mĂȘme les pas en arriĂšre sont des Ă©tapes naturelles de ce voyage.
Au dĂ©part, l’acceptation est intellectuelle. Tu acceptes la rĂ©alitĂ© de maniĂšre mentale, rationnelle, en constatant qu’elle est ce qu’elle est. Cela te permet de faire quelques pas sur ton chemin. Puis, des Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs ou intĂ©rieurs se produisent, qui viennent te faire rĂ©agir. Et tu tombes.
Je te demande de lire la phase suivante avec toute l’attention possible. Tomber est normal et nĂ©cessaire : l’essentiel, c’est d’apprendre Ă te relever.
En fait, Ă chaque fois que tu rĂ©agis, tu prends conscience des rĂ©sistances qui existent Ă l’intĂ©rieur de toi. Et c’est lĂ que le vrai travail intĂ©rieur se dĂ©voile : accepter de regarder ces espaces de lutte, les embrasser, afin qu’il puissent se transformer par eux-mĂȘmes.
Sur ton chemin vers l’acceptation, tu passes alors du mental au cĆur : Ă mesure que tu prends conscience de ces rĂ©sistances et que, sans les rejeter, tu les laisses se dissoudre dans ton ĂȘtre, l’acceptation devient de plus en plus profonde et incarnĂ©e.
Se relever d’une chute
Prenons le cas de D., qui vit avec une maladie chronique.
Les fluctuations des symptĂŽmes peuvent ĂȘtre un vrai casse-tĂȘte. Certains jours, elle se rĂ©veille avec une Ă©nergie dĂ©bordante, ouverte Ă toutes les expĂ©riences que la vie lui propose, et le lendemain, elle se sent Ă©puisĂ©e comme si tu avais couru un marathon, et douloureuse. Ces variations peuvent rendre l’acceptation particuliĂšrement difficile.
Le 2e jour, il peut ĂȘtre tentant pour elle de sombrer dans le doute sur sa valeur et le dĂ©couragement. C’est justement lĂ qu’est le vrai chemin : si ce matin-lĂ , D. s’autorise pleinement Ă ressentir ce qui vit en elle, inconditionnellement, ces espaces de rĂ©sistance pourront se dissoudre, ce jour-lĂ ou un autre jour, et laisser place Ă la paix intĂ©rieure.
Peut-ĂȘtre que D. y parviendra ce jour en question, mais que la semaine suivante, confrontĂ©e Ă cette mĂȘme chute d’Ă©nergie, elle aura le sentiment d’Ă©chouer dans le processus. LĂ encore, la clĂ© est toujours la mĂȘme : accueillir ce qui vit en elle. S’il s’agit de rĂ©sistance face Ă ses Ă©motions du moment, cette rĂ©sistance a elle-mĂȘme besoin d’ĂȘtre accueillie Ă bras ouverts.
Est-ce que tu commences Ă comprendre la logique du travail intĂ©rieur ? Toutes nos expĂ©riences, toutes nos rĂ©actions, toutes nos Ă©motions ont besoin d’ĂȘtre acceptĂ©es. Quand on fait une chute sur le trottoir, il ne nous viendrait pas Ă l’esprit de refuser la rĂ©alitĂ© (je suis actuellement au sol) et de rester lĂ , inerte. C’est la mĂȘme chose ici : c’est en acceptant la rĂ©alitĂ© de notre vĂ©cu que l’on est en mesure de faire les gestes nĂ©cessaires pour se remettre en mouvement.
Le poids du jugement
Tu le constateras rapidement : la majoritĂ© de ta souffrance intĂ©rieure est liĂ©e de prĂšs ou de loin Ă des pensĂ©es de jugement. Ce jugement peut te concerner toi-mĂȘme (« je devrais/je ne devrais pas »/ »je suis comme ci ou comme ça »), ou concerner ta situation, la vie elle-mĂȘme, ou d’autres personnes.
Concentrons-nous sur le jugement que tu portes sur toi-mĂȘme. Dans les moments difficiles, ces pensĂ©es peuvent te pousser Ă te sĂ©parer de toi-mĂȘme, Ă te considĂ©rer comme l’ennemi et t’empĂȘcher de prendre soin de toi, voire te conduire Ă te faire du mal. C’est pourquoi je t’invite Ă t’autoriser, ici et maintenant, Ă voir tout au long du processus tes pensĂ©es de jugement pour ce qu’elles sont : de simples pensĂ©es qui n’ont aucun fondement. Ainsi, Ă chaque fois que tu seras en difficultĂ©, tu pourras plus facilement rester connectĂ©.e Ă toi et prendre soin de toi, sans cĂ©der Ă la tentation de te juger et de te sĂ©parer de toi-mĂȘme. En nourrissant cette intention, tu vivras les « chutes » comme des opportunitĂ©s de muscler ta relation avec toi-mĂȘme.
A ce stade, tu comprends mieux pourquoi l’acceptation du diagnostic est un processus. Alors, donne-toi le droit d’y aller Ă ton rythme, sans te comparer aux autres, ni Ă ton moi du passĂ©. Peut-ĂȘtre qu’un jour tu jugeras ton niveau d’acceptation Ă 40%, et le lendemain Ă 10%, et c’est ok : sur le long terme, tu verras que le chemin se fait en toi !
Accepter son diagnostic, un chemin intĂ©rieur đ±
Accepter son diagnostic est avant tout un chemin intĂ©rieur. Ce parcours exige de se plonger en soi-mĂȘme et d’explorer des ressources profondes telles que la foi, l’amour de soi et la comprĂ©hension de ses propres limites. Cette introspection est essentielle pour avancer vers lâacceptation, car elle tâinvite Ă te poser une question existentielle : qui es-tu vraiment, au-delĂ de ce diagnostic ?
Accoucher de soi-mĂȘme
Prenons lâexemple de lâautisme. L’un des dĂ©fis majeurs pour beaucoup de personnes neurodivergentes est de rĂ©aliser que leur diffĂ©rence n’est pas un dĂ©faut, mais une richesse. Apprendre Ă sâaimer suppose de se libĂ©rer des stĂ©rĂ©otypes et des attentes sociĂ©tales qui peuvent peser lourd sur tes Ă©paules. Faire la diffĂ©rence entre ce qui t’appartient et ce qui ne t’appartient pas, dĂ©couvrir qui tu es au-delĂ de tes conditionnements, reconnaĂźtre tes besoins, apprendre Ă les exprimer et Ă poser tes limites : tout cela nĂ©cessite une reconnexion Ă soi et le dĂ©veloppement d’une grande confiance en tes ressentis. Le processus d’acceptation du diagnostic peut ainsi ĂȘtre une porte vers un processus encore plus vaste : celui de l’acceptation de soi, tel que tu es, avec tes particularitĂ©s.
Se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme
Pour les personnes qui perdent tout ou partie de leurs capacitĂ©s et de leur autonomie, se reconnecter avec soi-mĂȘme peut sembler un dĂ©fi monumental. Si tu es concernĂ©.e, tu sais certainement que la perception mĂȘme que tu as de ton identitĂ© et de ta valeur peut en ĂȘtre trĂšs affectĂ©e. Cependant, il est possible de trouver un sens dans ces nouvelles limites. Il s’agit d’explorer ce que tu peux encore accomplir et comment ces expĂ©riences enrichissent ta vie. Il s’agit Ă©galement de t’autoriser Ă te respecter et Ă prendre soin de toi en prenant compte ces nouvelles limites, et Ă adapter ta vie en consĂ©quence. Chaque pas vers cette rĂ©conciliation intĂ©rieure, chaque mise Ă jour de ta perception de toi-mĂȘme, chaque geste d’amour envers toi-mĂȘme, est un pas vers l’acceptation.
Retrouver la foi
Pour certains individus, la perte de sens vĂ©cue suite au diagnostic conduit Ă effectuer un travail profond autour de la confiance en la vie. En effet, le choc peut ĂȘtre tel que la foi est mise Ă rude Ă©preuve. Peu Ă peu, Ă mesure que la personne avance dans son processus d’acceptation, un nouveau regard sur la vie se construit peu Ă peu, porteur d’une philosophie de vie qui nourrit infuse ensuite sa force dans tous les aspects du quotidien.
S’Ă©veiller Ă sa vraie nature
Quelle que soit ta condition, le processus d’acceptation du diagnostic peut ĂȘtre vĂ©cu comme un chemin initiatique si tu saisis l’opportunitĂ© de te dĂ©pouiller. En te libĂ©rant de tes pensĂ©es conditionnĂ©es, de tes nĆuds Ă©motionnels, de l’identification Ă ton enveloppe physique, ce chemin te mĂšnera inĂ©vitablement Ă prendre conscience de qui tu es en essence : pure conscience, pure sagesse, pure paix, pure compassion.
Conclusion : l’acceptation, une nouvelle maniĂšre de vivre đ«
Accepter son diagnostic est donc un voyage unique, souvent sinueux, et d’une grande richesse. Ce parcours, bien que non linĂ©aire, offre l’opportunitĂ© de grandir et de crĂ©er les conditions intĂ©rieures d’une vie sereine, joyeuse et Ă©panouie. J’espĂšre que cet article t’aura donnĂ© des clĂ©s pour initier ou poursuivre sereinement ton chemin d’acceptation.
Si tu en ressens l’Ă©lan, sache que mon cabinet est lĂ pour tâaider dans cette dĂ©marche. GrĂące Ă un accompagnement thĂ©rapeutique personnalisĂ© et/ou Ă la transmission d’outils adaptĂ©s Ă tes besoins, je t’aiderai Ă naviguer Ă travers les dĂ©fis qui se prĂ©sentent Ă toi. Ensemble, nous travaillerons Ă transformer ce parcours en une vĂ©ritable renaissance. N’hĂ©site pas Ă me contacter si tu as besoin de soutien dans ce voyage.
Avec Amour â€
Sam
Pour aller plus loin :
Brach, T. (2003). Lâacceptation radicale.
Association francophone de femmes autistes. (2018). La dĂ©licate pĂ©riode de l’aprĂšs-diagnostic.
Sites web dédiés aux maladies chroniques : Vivre avec mon cancer ; Vivre avec mon diabÚte ; Vivre avec ma maladie respiratoire ; Vivre avec mon Alzheimer ; Vivre avec mon Parkinson ; Vivre avec ma maladie cardio-vasculaire ; Vivre avec ma SEP ; Vivre avec mon obésité
De Ridder, D., Geenen, R., Kuijer, R., & van Middendorp, H. (2008, July 19). Psychological adjustment to chronic disease. (en anglais)